« Si vous n’aimez pas les films de Samuel Fuller, vous n’aimez pas le cinéma » – Martin Scorsese.
Samuel Fuller a commencé sa carrière en tant que journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, et a ensuite combattu comme soldat pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela ne s’invente pas. Le Port de la drogue, Shock Corridor, Dressé pour tuer… Ses films sont marqués par ce qu’il a vécu et explorent des genres variés. Admiré par Jim Jarmusch, Quentin Tarantino ou encore Jean-Luc Godard, Fuller est pourtant un cinéaste qui a suscité au fil du temps les évaluations et les jugements les plus contradictoires.
Ses films, à l’instar de sa vie, ont prêté à bien des malentendus : sur la violence, la politique, la guerre, les hommes, les femmes, les États-Unis. En homme libre, il y a superbement survécu. S’il revendiquait un cinéma de basse extraction quant à ses budgets et au matériau qu’il privilégiait, il tenait avec orgueil à inscrire au fronton de ses films qu’il les écrivait, les réalisait et souvent les produisait lui-même. L’énergie extrême que tout le monde s’accordait à lui reconnaître a longtemps fait elle-même l’objet d’une méprise. Loin d’être une force brute et aveugle, elle doit s’entendre, ainsi que chez Balzac dont il était fou, comme ultime puissance créatrice.
Format | 12,2 x 19 cm / 160 pages |
Diffusion | Harmonia Mundi |
ISBN | 979-10-239-0277-8 |
Prix | 7,99€ – 18,00€ TTC |