Les récits de tournages du plus mythique des journalistes de Rolling Stone
« Contre toute attente, Peckinpah s’arrête quelques instants plus tard pour inviter le journaliste à boire un verre. “Qu’est-ce que vous voulez savoir au juste ? Vous devez déjà connaître toute la merde à propos de mes films, sinon vous ne seriez pas là.” »
Entré à Rolling Stone en 1971, la même année que Hunter S. Thompson, Grover Lewis est l’un des pionniers du Nouveau Journalisme, adepte des récits alcoolisés et des reportages fleuves en immersion. Spécialisé dans le rock et le cinéma, il arpente librement les plateaux de tournage, un oeil rivé sur les coulisses. Il y croise aussi bien des figures mythiques (Robert Mitchum, Steve McQueen, Jack Nicholson) qu’une foule d’anonymes, doublures, techniciens, voire simples badauds. Pour cet écorché vif originaire du Texas, chaque reportage est l’occasion d’une description minutieuse et amusée d’une culture, d’une époque et d’un coin de l’Amérique, profonde de préférence.
Le Cinéma infiltré réunit des écrits de Grover Lewis parus entre 1971 et 1990 : longs récits de tournages (La Dernière séance de Peter Bogdanovich, Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman…), mais aussi poème ou roman inachevé. D’un texte à l’autre, c’est la même sensibilité littéraire, le même ton singulier qui circulent, un mélange d’élégance, d’argot et d’humour.
Format | 12,2 x 19 cm / 256 pages |
Diffusion | Harmonia Mundi |
ISBN | 979-10-239-0067-5 |
Prix | 7,99€ – 19,00€ TTC |