La pensée du plus grand cinéaste chinois contemporain
C’est en 1999, avec Xiao Wu, artisan pickpocket, que le public français découvre Jia Zhang‐ke. Neuf
autres films ont suivi, parmi lesquels The World et Still Life (Lion d’Or à Venise en 2006), qui ont fait
de Jia le plus grand cinéaste chinois contemporain.
Dits et écrits d’un cinéaste chinois est un recueil de textes, d’entretiens et de discours donnés par le
cinéaste entre 1996 et 2011. Le livre est organisé en dix parties, traitant chacune d’un film. Chaque texte
reflète la pensée du cinéaste à une époque donnée, offrant un éclairage immédiat et vivant sur ses
oeuvres.
Les sujets abordés sont divers et complets : récit des expériences de jeunesse, problèmes survenus lors
des tournages, production et distribution des films, en passant par un exposé de l’esthétique cinématographique
de Jia et des observations faites au fil de ses contacts avec le monde du cinéma. Plus encore,
la véritable valeur du livre tient à l’observation pointue et aux critiques virulentes adressées à la société
et au cinéma chinois. Jia laisse fuser un humour piquant et une certaine veine satirique visant principalement
les représentants du cinéma industriel en Chine.
Les entretiens accordent également une place de choix à plusieurs figures notables du cinéma, notamment
les réalisateurs taïwanais Hou Hsiao‐Hsien et Tsai Ming‐Liang. Certains essais traitent de réalisateurs
ayant joué un rôle direct sur son oeuvre, comme Martin Scorsese, ou indirect, comme Yasujirô Ozu.
Ces personnages constituent un cadre dans lequel il devient possible de comprendre quelle position Jia
tient vis-à‐vis de ses pairs.
SOMMAIRE
I. Xiao Shan rentre à la maison
II. Xiao Wu, artisan pickpocket
III. Platform
IV. Plaisirs inconnus
V. The world
VI. Still life
VII. Dong
VIII. Useless
IX. 24 City
X. I wish I knew
Format | 12,2 x 19 cm / 256 pages |
Diffusion | Harmonia Mundi |
ISBN | 978 2 918040 26 2 |
Prix | 8,99€ – 18,30€ TTC |