L’autre visage de Minnelli, une histoire de l’âge d’or hollywoodien
En quoi Vincente Minnelli a-t-il inventé une des grandes œuvres du cinéma ? Pour répondre, il faut étudier tous ses films : les comédies musicales passées à la postérité (Un Américain à Paris, Tous en scène…), les comédies connues (Le Père de la mariée, La Femme modèle…) et moins connues (La Roulotte du plaisir, Qu’est-ce que maman comprend à l’amour ?…), les mélodrames réputés (Comme un torrent, Celui par qui le scandale arrive…) ou maudits (Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse).
Il faut analyser le détail des films, mais aussi l’itinéraire d’un cinéaste dont le premier film date de 1943 et le dernier de 1976. Le rêve a sa place dans cette histoire, mais pas plus que la rêverie, la prière, la télépathie ou l’oubli. La danse y tient son rôle, ô combien, mais aussi la littérature, la télévision, la guerre ou l’enfance. La chronique légère du Chant du Missouri finit par s’effacer sous le galop des cavaliers de l’Apocalypse dans le ciel de l’Occupation. Il est temps d’arracher l’enfant chéri de la Metro-Goldwyn-Mayer à sa réputation d’esthète sans profondeur, pour saisir les rythmes et les périodes d’une inspiration qui se sera épanouie aussi bien dans le grandiose que dans le gracieux.
Format | 15 x 21 cm / 352 pages |
Diffusion | Harmonia Mundi |
ISBN | 9782918040316 |
Prix | 22,30€ TTC |