Aniki Bobo

Aniki Bobo

de Manoel de Oliveira

Prochainement

Année de production 1942
Pays Portugal
Langue Portugais
Durée 1h11
Visa 51.893
Carlitos Horácio Silva
Teresinha Fernanda Matos
Eduardito António Santos
Réalisation Manoel de Oliveira
Scénario Manoel de Oliveira, daprès le poème "Os Meninos milionarios" de João Rodrigues de Freitas
Photographie Antonio Mendes
Prise de son Sousa Santos
Décors José Porto
Montage image Vieira de Sousa, Manoel de Oliveira
Musique Jaime Silva Filho
Producteur Manoel de Oliveira
Production Produções António Lopes Ribeiro
Avec le soutien de CNC
En partenariat avec Luxbox
En association avec Cinemateca Portuguesa
Attaché(e) de presse Loris Dru-Lumbroso
Distribution Capricci
Programmation Capricci

Mostra de Venise 2025 – Venice Classics

À Porto, sur les bords du Douro, une bande d’enfants se retrouve après l’école pour se baigner dans le port et vit ses premiers émois. Parmi eux, le timide et rêveur Carlitos rivalise avec Eduardito, le chef du groupe, pour conquérir la jolie Teresinha. Afin d’attirer son attention, Carlitos décide de lui offrir une poupée… même s’il doit la voler.

L’AUTEUR

Manoel de Oliveira est né en 1908 au sein de la bourgeoisie industrielle de Porto. Après avoir hésité entre une carrière d’acteur et celle de coureur automobile, il se tourne vers la réalisation. Son premier court-métrage, Douro faina fluvial (1931) est un documentaire muet sur des ouvriers travaillant sur les rives du fleuve qui traverse Porto. De Oliveira continue d’explorer sa ville dans un film pour enfants, Aniki Bobo, en 1942. Ses velléités artistiques sont néanmoins empêchées par la censure de la dictature de Salazar et la faiblesse de l’industrie cinématographique portugais. Son œuvre se déploie pleinement après la Révolution des Œillets de 1974 et de Oliveira est alors reconnu comme l’un des plus grands cinéastes de son pays. Il réalise entre 1969 et 1981 sa «tétralogie des amours frustrées» (Le Passé et le présentBenilde ou la Vierge-MèreAmour de perdition et Francisca), comme il l’a lui-même baptisée, qui affirme son style : un goût de la théâtralité, du sacré, de la longueur du plan et du dialogue. Cinéaste de la parole, il adapte de nombreux textes littéraires comme Le Soulier de satin (d’après Paul Claudel, 1985), Mon Cas (inspiré de José Régio et Samuel Beckett, 1986) ou encore Val Abraham (adaptation libre de Madame Bovary de Gustave Flaubert), probablement son chef-d’oeuvre, en 1993. Entouré de collaborateurs prestigieux (le producteur Paulo Branco, les comédiens John Malkovich, Catherine Deneuve, Michel Piccoli), De Oliveira réalise un à rythme effréné, un film chaque année entre 1988 et 2012. Proposant des formes plus variées et diversifiant son registre, il revisite à plusieurs reprises l’histoire de son pays (Non ou la Vaine Gloire de commander en 1990, Le Cinquième Empire en 2004), étudie les mœurs humaines (Le Couvent en 1995, Je rentre à la maison en 2001) jusqu’au fantastique (L'Étrange Affaire Angélica, 2010). Auteur à la longévité exceptionnelle, Manoel de Oliveira reçoit une Palme d’Or à Cannes pour l’ensemble de sa carrière en 2008. Il décède en 2015, à l’âge de 106 ans.
Année de production 1942
Pays Portugal
Langue Portugais
Durée 1h11
Visa 51.893
Carlitos Horácio Silva
Teresinha Fernanda Matos
Eduardito António Santos
Réalisation Manoel de Oliveira
Scénario Manoel de Oliveira, daprès le poème "Os Meninos milionarios" de João Rodrigues de Freitas
Photographie Antonio Mendes
Prise de son Sousa Santos
Décors José Porto
Montage image Vieira de Sousa, Manoel de Oliveira
Musique Jaime Silva Filho
Producteur Manoel de Oliveira
Production Produções António Lopes Ribeiro
Avec le soutien de CNC
En partenariat avec Luxbox
En association avec Cinemateca Portuguesa
Attaché(e) de presse Loris Dru-Lumbroso
Distribution Capricci
Programmation Capricci